1. |
J'avance
03:04
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J’avance
Dans le gris d’aujourd’hui
Dans ce brouillard des peurs
Je cherche le soleil
J’avance
Convaincu que l’ennui
Ne peut être un moteur
Je marche dans l’éveil
J’avance
Laissant là les faux semblants
La violence, l’absurdie
Pour d’autres chants
D’autres mélodies
J’avance dans la vie
J’avance dans le temps
J’y mets de la folie
Et de mon âme d’enfant
Je me moque du vide
J’avance sur mon fil
Décidé et placide
Motivé comm’ jamais
Fuyant tout compromis
Je poursuis mon chemin
J’avance
Je préfère désormais
N’avoir que peu d’amis
Qu’on le cœur sur la main
Immense
L’amitié colore la terre
De jaune et de bleu
De l’Univers
On en voit tous les feux
J’avance dans la vie
J’avance dans le temps
J’y mets de la folie
Et de mon âme d’enfant
Je me moque du vide
J’avance sur mon fil
Décidé et placide
Dans l’infini des mers
Dans ces mond’s du silence
Je puise mes ressources
J’avance
Ma liberté première
D’être un être qui pense
Me rassure et me pousse
J’avance…
Oh, oh, oh, ….
J’avance dans la vie
J’avance dans le temps
... … …
J’avance dans la vie
J’avance dans le temps
J’y mets de la folie
Et de mon âme d’enfant
Je me moque du vide
J’avance sur mon fil
Décidé et placide.
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2. |
Hissons les voiles
03:10
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Des mois que nous sommes
Cloués à terre
Satané bonhomme
Que ce corsaire
Il a brisé nos mats
A coups d'canons
Nous laisse en pyjama
Et sans bidons
Des mois qu'cette histoire
Nous ronge les os
Condamnés à n'boir-
Re que de l'eau
Les gars pass'nt des heures
A tout r'construire
L'est dans notre cœur
C'sacré navire
(Refrain)
Chargeons la cale
Montons à bord
Encore un effort
Un bateau c'est fait pour voguer
Hissons les voiles
Et levons l'ancre
C'est la mer qui nous manque
Des mois de galère
Des mois d'attente
De mouillage forcé
Sans déferlante
Les coups de colère
Les coups d'fatigue
Ne peuv'nt terrasser
Ceux qui naviguent
N'avoir qu'une envie
Reprendr' la mer
Tous rester en vie
Et solidaires
Penser à demain
Avec espoir
Un dernier coup d' main
Et au revoir
Refrain
Avec certitude
Nous voguerons
Gardant l'habitude
De nos jurons
Un bateau pareil
Faut l'mériter
Mettons du soleil
Allons chanter
Refrain.
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3. |
Mon ange de la mer
03:53
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Te regarder longer la côte
Te rapprocher de l'océan
Me met le cœur à marée haute
Et je me prends pour un géant
Géant de pierre et de calcaire
Sorti des falaises du néant
Colosse amoureux solitaire
J'ai retrouvé mon âme d'enfant
Et je rêve
Je nous vois danser dans les algues
Et je rêve
Je nous sens portés par les vagues
(Refrain)
Toi
Tu es mon ange de la mer
Mon âme sœur des profondeurs
Toi
Mon amour salutaire
La créature de mon cœur
Et nous pouvons marcher des heures
Enlacés face aux éléments
Y'a comme un voile protecteur
Qui se pose sur les amants
La mer nous offre son décor
Et sa magie et son éclat
Je te sens vivr' dans tout ton corps
Je me grise de tout cela
Est-ce un rêve
... ... ...
Est-ce un rêve
... ... ...
Refrain
… … …
L'écume t'habille de blanc
Fragment d'un mond' presque irréel
Où tel un vol de goéland
Tu vas libre et intemporelle
Est-ce un rêve
Tu m'es apparue dans les runes
Est-ce un rêve
Je t'attends déjà sur la dune
Refrain.
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4. |
Rien à perdre
03:09
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Il traîn' ses chansons d'quatre sous
Au bout de quelques partitions
Il vend sa voix un peu partout
Avec piano pour tout sillons
Instrumentalement compact
Il a des p'tites mélodies
Et versifit un peu l'impact
Dans des lieux qui ne font pas d'bruit
Il n'est mêm' pas au bas d'l'affiche
Mais qu'un poète de trottoir
Qui pour toucher un peu d'artiche
Fait au chapeau à bout d'espoir
Et comm' pour s'rattraper aux branches
Du cruel amour de la scène
Il se réveille au p'tit dimanche
Pour composer d'nouveaux poèmes...
Il rêve un jour d'êtr' reconnu
Pour vivre de c'foutu métier
Que poésie soit dans la rue
Avec musiqu' sa bien-aimée !
Il est dans l'vertige de l'ombre
Un marginal qui prend la vie
Comme une mort dans ce bas monde
Un' semain' des quatre jeudis
Sa verve, son idéal et
Son imagination occis
Par les brûlur's d'la société
Par les ravag's de la folie
Il travaille d'arrache cœur
Et parfois mêm' durant la nuit
Pour quelques instants sous projecteurs
Il apprivoise son ennui
Il a son cœur en bandoulière
Comme pour happer la tendresse
C'est un' missive régulière
Envoyée en chant de détresse
Comme pour conjurer le sort
Il conjugu' l'amour au futur
Mais ses écrits n'prenn'nt pas d'essor
Et demeurent dans la rature
Parfois lassé de ritournelle
Il se sent fiévreux d'verbe aigu
Qui sous mille et une étincelle
Pense que tout n'est pas perdu
Il cherche encor quelques regards
Alors il se les imagine
Dans l'illusion d'vivre d'son art
Au bout d'une gloire assassine...
D'une gloire assassine!
Il traîn' ses chansons d'quatre sous
Au bout de quelques partitions
Il vend sa voix un peu partout
Avec piano pour tout sillon.
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5. |
Il manque le capitaine
02:49
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Les bateaux voguent
Et les marins chantent
En un sourd monologue
Les vagues indulgentes.
Les vents salés
Sont leur univers
Leur histoire bousculée
En ressac et revers.
Les bateaux glissent
Et les marins racontent
Les fortunes qu’ils maudissent,
Et les mers qu’ils affrontent.
Le ciel si gris
Et morne décor
A englouti des vies
Et chamboulé les sorts.
Il manque le capitaine
Qui chantait C’est la mer,
La flibuste, les mâts de misaine,
La Tasmanie et l’Outremer.
Il manque le capitaine
Qui chantait l’aventure,
Les flots qui se déchaînent,
Et l’hypothétique azur.
Dans les bars d’ici
Renaissent les souvenirs
Les légendes enfouies
Et les bans à maudire.
Si dur métier
Que celui des hommes
Allant si loin pêcher
Ce que la mer leur donne.
Les vieux gréements
Aux folles histoires
Nous parlent d’autres temps
Et d’escales notoires.
Lui chantait les sirènes
Et leur vie de libertés
Qu’il mettait en scène
En voyages imagés.
Il manque le capitaine
Qui chantait C’est la mer,
La flibuste, les mâts de misaine ;
La Tasmanie et l’Outremer.
Il manque le capitaine
Qui chantait l’aventure,
Les flots qui se déchaînent,
Et l’hypothétique azur.
Les bateaux voguent
Et les marins chantent
En un sourd monologue
Les vagues indulgentes.
Les vents salés
Sont leur univers
Leur histoire bousculée
En ressac et revers.
Il manque le capitaine
Qui chantait C’est la mer,
La flibuste, les mâts de misaine ;
La Tasmanie et l’Outremer.
Il manque le capitaine
Mais sa voix rocailleuse
Nous laisse des rengaines
Aux mélodies précieuses.
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6. |
Rien qu'un homme
03:14
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7. |
Au courant
03:15
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Tes parents mon enfant
T’aiment et t’apprennent
Les valeurs humaines
Le naturel t’apprend
Les siennes en hurlant
« Mettez-vous au courant »
Les saumons mon enfant
Remontent en amont
Créer leurs descendants
À qui ils apprendront
Comment faire des bonds
En étant au courant
REFRAIN
Des alternatives
Branchées au positif
Aux courants d’océan
Arrêtez vos polluants
Au courant des pensées
Débranchez le violent
La terre mon enfant
A su trouver le temps
De faire en courant
Devant la lumière
Des vies solidaires
À mettre au courant
L’ouragan mon enfant
Faisant des ravages
Naît d’un grand différent
Entre deux courants
Forçant son passage
Mais nous met au courant
Refrain
Prends ton temps mon enfant
D’apprendre à bâtir
Une vie respectant
D’autres vies à chérir
Pilier d’humanité
Si on est au courant
Au courant, au courant…
Refrain x 2
Au courant, au courant…
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8. |
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(Refrain)
Toqués des vieux gréements
De la voile et du vent
Mordu de la marine
Des ports qui s'illuminent
Ils mont'nt des festivals
De Paimpol à Toulon
Passionnés de vieill's cales
De chants, de traditions
Ce sont des homm's de cœur
Qui vivent leur folie
Ils mettent à l'honneur
Des vieux mats, des poulies
Refrain
C'est un rêv' qu'ils partagent
Avec un tas d'artistes
Les membr's des équipages
Les locaux, les touristes
Dingos de ces bateaux
Accros à leur histoire
Ça chante le Santiano
Ça racont' Barbe noire
Refrain x2
Ils mettent de la fête
Dans le calm' de nos vies
Galions et Goélettes
S'en viennent jusqu'ici
Parader et décrire
Un monde d'autrefois
Où sur l'empire des mers
Seul le vent restait roi
Refrain
Ils mont'nt des festivals
De Paimpol à Toulon
Passionnés de vieill's cales
De chants, de traditions
Ce sont des homm's de cœur
Qui vivent leur folie
Ils mettent à l'honneur
Des vieux mats, des poulies
Refrain x2
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9. |
Sortir de ce sentiment
04:06
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Ma vie est un chemin
Où les jours se succèdent
Mais parfois les nuits tardent
A devenir demain
Trop de repères cassés
De silences qui m’obsèdent
Je croyais avancer
Mais le temps me poignarde
Je reste dans l’attente
De tant d’amour encore
Et ce mal qui me hante
Me fatigue le corps
Retrouver l’équilibre
(Refrain)
Sortir de ce sentiment
Revenir à l’essentiel
Des choses et des gens
Courir comme au par avant
Vers toi
Sans tout ce poids
J’ai baladé mes rêves
Au hasard des rencontres
J’ai vu le jour qui lève
Sur pas mal de défaites
On croit en l’amitié
On fait confiance à l’autre
On partage un café
Pas toujours la tempête
Je me sens déchiré
Entre vide et passion
Comme un déraciné
Je crie ma déception
Sortir de ce sentiment
Revenir à l’essentiel
Des choses et des gens
Courir comme au par avant
Vers toi
Sans tout ce poids
Tout ce qu’il faut de rage
Pour vivre de son art
Et d’oiseaux mis en cage
Au jardin du Pouvoir
Oh ! pourtant je veux vivre
Continuer d’avancer
Pas sur un bateau ivre
Mais bien sur mes deux pieds
Je veux croire en ce monde
Retrouver l’équilibre
Que le soleil m’inonde
Que l’amour me délivre
Je veux croire en ce monde
Me battre jusqu’au bout
Et tant pis si ce monde
Me prend là pour un fou
Retrouver l’équilibre
Sortir de ce sentiment
Revenir à l’essentiel
Des choses et des gens
Courir comme au par avant
Vers toi
Sans tout ce poids
Bis.
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10. |
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Parti, je suis parti
Enfin parti
Pour aller vivre dans l’authentique
Parti, je suis parti
Dans le Grand Nord
J’ai laissé à la gare du Nord
Je suis parti dans le grand froid
J’ai laissé là tous mes remords
La vie de chien que j’ai connue
Grâce à mes chiens je n’la sens plus
J’ai leur regard comme richesse
Et le blizzard comme une caresse
La neige remplace la moquette
Les dalles de glace, la tommette
Pas de fenêtre, pas de carreaux
Pas de poussière, juste un traineau
Parti, je suis parti
Dans le Grand Nord
J’ai laissé à la gare du Nord
Je suis parti dans le grand froid
J’ai laissé là tous mes remords
J’ai l’estomac dans les talons
L’estomac creux, Dieu que c’est bon
Quand sur le feu grille le poisson
Sans note de gaz, ni contentieux
Pour tout patron, un vieux trappeur
Pour compagnon, un voyageur
Pour religion, l’immensité
Pour communion, une tasse de thé
Parti, je suis parti
Dans le Grand Nord
J’ai laissé à la gare du Nord
Je suis parti dans le grand froid
J’ai laissé là tous mes remords
Un vieux couteau, un vieux bambou
Un vieil harpon, un vieux fusil
Un jeune loup sur notre piste
Un peu moins con qu’un arriviste
Pas de banquier sur les banquises
Les fonds sont g’lés, pas de crédit
Pas de chéquier, pas de coupons
Que des coupures à mes talons
Parti, je suis parti
Enfin parti
Pour aller vivre dans l’authentique
Parti, je suis parti
Dans le Grand Nord
J’ai laissé à la gare du Nord
Je suis parti dans le grand froid
J’ai laissé là tous mes remords.
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11. |
J’ai su (Jésus)
03:24
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|||
Mémoire : images belles
Souvenirs éternels
Ancrées en son essaim
J'ai su...
Imagerie sensorielle
Rêverie temporelle
Marquée sur mon chemin
J'ai su...
Regarder les âmes
Regarder les âmes
Regarder...
Les Hommes, les Saints, les Anges
Non, d'aucun n'est étrange
Bonheur en mélodie
Je rêve de paradis
Les Hommes, les Saints, les Anges
Des êtres se mélangent
Un souffle sur nos vies
Je crois en l'infini
Communion dans mon sang
Se mêlent les éléments
Qui tanguent au fond de moi
J'ai su...
L'échange me rend vivant
« L'autre » n'est menaçant
Et tout est simple en soi
J'ai su...
Écouter les âmes
Écouter les âmes
Écouter...
Refrain
Les Hommes, les Saints, les Anges
Non, d'aucun me dérange
Un œil sur nos lits
Nous tient en alchimie
Les Hommes, les Saints, les Anges
Mon être se mélange
Au fond de moi j'ai su...
J'ai vu ce qu'est la vie...
|
||||
12. |
Les phares
04:01
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|||
Les phares sont gardiens des mers
Aussi loin que l’on s’en souvienne
Ils furent géants solitaires
Sauveurs de tant de vies humaines
Les vents, le balcon de veille
Les signaux par intermittence
Des jours, des nuits sans sommeil
Des hommes qui se font confiance
Et ces titans de pierre
Dans la ronde des nuits
Sont en mer ou sur terre
L’enfer… le paradis
Que l’on garde leur âme
Qu’on préserve leur corps
Chantons d’une même flamme
Les phares de notre Armor
Ar Men, Nividic, La Vieille
La Teignouse, Eckmuhl, La Jument
Leur nom rien qu’en moi réveille
Un hymne qui résonne comme un chant
Que soient vénérés ces phares
Que leur lumière soit éternelle
Ami il n’est pas trop tard
Pour lever les yeux vers le ciel
REFRAIN
Guetteurs ou bien sentinelles
Colosses du bout de la jetée
Avec ce regard éternel
Qui interpelle les chalutiers….
REFRAIN
|
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13. |
Un pays
03:07
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Un pays grand comme la Terre
Mais n’y a t-il qu’un seul pays
Au moins un rêve par pays
Un seul pays pour un mystère
Et que l’on ajoute à sa vie ?
Un pays comme il en est dit.
Sans voyager par bras de mer
A la conquête d’un pays
Et dans l’aujourd’hui d’un pays
Pour un seul pays sans colère
Où l’on peut rassurer sa vie
Un pays plus grand qu’un récit.
Un pays grand comme la Terre
Mais n’y a t’il qu’un seul pays
Au moins un rêve par pays
Un seul pays pour un mystère
Et que l’on ajoute à sa vie ?
Un pays comme il en est dit.
Un pays grand comme une terre
Où l’on se tue sans rémission
Pour célébrer les désunions
Un pays pour les va-t’en guerre
Qui font peu de cas d’une vie
Un pays qui n’a plus de prix.
D’un pays grand comme la Terre
Je voudrais plutôt un pays
Qui soit à lui seul une terre
La Terre soit l’unique pays
Un jour de chants sans misères
Une planète en mille cris
Un pays où l’homme survit
Un pays qui s’appelle VIE...
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14. |
Guérir
03:06
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J’ai souffert de l’exil
Perdu trop de repères
Faisant place au futile
Aux flots de l’ordinaire
Isolé, confiné
Noyé dans la cohue
Au champ des fleurs fanées
C’est encore l’inconnu
(Refrain)
Guérir de mes peines
Guérir de mes maux
Apprendre à dire « je t’aime »
A nouveau o-o
Guérir les blessures
Guérir en chantant
Etre l’art qui rassure
Utile et vivant
La magie, elle opère
Faut savoir écouter
Comprendre l’Univers
Son langage, sa beauté
Réapprendre à sourire
S’impliquer davantage
Lâcher les souvenirs
Ouvrir de nouvelles pages
Refrain
À la faveur d’un feu
D’un(e) bougie allumée
Visualiser mon vœu
Le sentir s’incarner
Refrain x 2
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Olivier Rech Vannes, France
J'ai l'âme celte et le cœur marin...
La Nature, l’écologie, la spiritualité et les valeurs humaines ont, avec la musique, les premières places dans ma vie.
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