1. |
Bon vent
03:30
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Bon vent
Partir et faire le tour du monde
Sur un voilier
S’engager très tôt dans la marine
Comme matelot
Devenir pêcheur, "rider" de l’onde
Ou plaisancier
Sur la mer d’Iroise, la mer de chine
Braver les flots
Naviguer, sillonner, bourlinguer,
Voyager... er er er er er er er er
(Refrain)
Bon vent
A mes amis marins
« Hissez le grand pavois »
Bon vent
A tous les audacieux
Libres de leurs choix
Bon vent
Aux copains musiciens
Compagnons de chant
Bon vent
Au monde merveilleux
Du vivant
Bon vent, bon vent
Bon vent à toi, dans tes projets
Tes rêveries
Qu’un souffle léger et salvateur
Berce ta vie
Mais bon vent à tous les gens haineux
Les abrutis
A cette partie du monde qui sonne creux
Qui s’enlaidit
Naviguer, sillonner, bourlinguer,
Voyager... er er er er er er er er
Refrain
Le vent a son langage, ses chants
Ses mélodies
Des histoires de corsaires, de naufrages
D’ilots maudits
Le vent c’est aussi les ouragans
Les Alizés
La brise qui caresse nos visages
Nos corps bronzés
Naviguer
Sillonner
Bourlinguer
Voyager
Refrain
Bon vent.
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2. |
Vannes
04:35
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Vannes
Quand on arrive à Vannes Son cœur nous ouvre ses portes
La douceur océane
Déjà nous berce et nous porte
Du boulevard de la paix
A la rue de la bienfaisance
Tout est là qui me plait
Quiétude et belle résonance
Vivre au rythme de l'eau
Qui entre et sort dans le port
Flâner là jusqu'à Conleau
Vivre en Pays d'Arvor
Vannes
Tout nous ramène à ton histoire
Vannes
De tes châteaux à tes remparts
La force de ton caractère
Ton Golfe : notre petite mer
Nourrissent mon quotidien
Mes choix, mon cœur citoyen
Le charme est dans ma ville
Je le chante sur tous les toits
Là jusqu'aux murs d'argiles
Des maisons à pans de bois
Et les jours de marché
Les rues prennent de la couleur
Sous les stands bâchées
Et l'humour des vendeurs
Retrouver les lavoirs
Le parc de la Garenne
Puis finir par s'asseoir
Au bas de Saint-Patern
Vannes
Tout nous ramène à ton histoire
Vannes
De tes châteaux à tes remparts
Toi qu’on appelle Gwened
Ancienne cité des Vénètes
Tout nous parle de ton âme
Jusqu’à ce « Vannes et sa femme »
La cathédrale, les églises
Honorent Saint-Vincent Ferrier
Que tout immortalise
Le profane, le Sacré
L'art est dans la cohue
Y'a foule au Palais des arts
Ça danse dans les rues
Aux fêtes d'Arvor, le soir
Chercher la blanche Hermine
Dans les bois du Vincin
Retrouver l’origine
Des blasons, des dessins
Vannes
Tout nous ramène à ton histoire
Vannes
De tes châteaux à tes remparts
La force de ton caractère
Ton Golfe : notre petite mer
Nourrissent mon quotidien
Mes choix, mon cœur citoyen
Vannes
Vannes
Vannes…
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3. |
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Chanter la mer et les marins
Au bout du port, près du vieux phare
Là où le vent souffle plus fort
J’aime à flâner parfois très tard
Pour mieux m’imprégner du décor
J’vois des bateaux, des chargements
J’entends des bruits, j’entends des chants
Y’a comme un parfum d’aventure
Un peu de sel sur ma figure
(Refrain)
Chanter la mer et les marins
Comme un vieil air, comme un refrain
Qui nous tient toute la journée
Nous donne envie de fredonner
Chanter la mer, chanter sans fin
Pour dire ce qu’y’a dans notr’ cœur
Ce dont nous rêvions tout gamin
Qui nous chavire encore à c’t’heure
Apprendre tout’s sortes de mots
Du cabestan à l’étambot
Presque un second vocabulaire
Le jargon des gens de la mer
Embarquer avec l’équipage
Mettre à profit tout ce langage
Puis par bon vent s’faire un’ virée
Mettre le cap sur l’amitié
Refrain
Se retrouver entre copains
Par tradition, café du Port
Pour partager quelques accords
Trinquer à l’appel des embruns
Ça joue du trad, ça joue Guillemer
Ça joue Budet, ça joue Tonnerre
Et des chansons de notre plume
Faites de vent, de bleu, d’écume
Refrain
Chanter la mer et les marins
Comme un vieil air, comme un refrain
Qui nous tient toute la journée
Nous donne envie de fredonner.
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4. |
Par la fenêtre
03:20
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PAR LA FENETRE
Par la fenêtre
Il voit des gens qui courent
Combien de kilomètres
Font-ils dans un jour
Par la fenêtre
Ell’ voit qu’avancent les nuages
Peut-on connaître
Les secrets du voyage
Là sur les quais du vieux port
Y’a des enfants qui jouent
A la chasse au trésor
Face à la mer et au vent
Le monde est plus intense
Et les garde vivants
Vivre dans un corps fatigué
Dans une chair meurtrie
Ne les empêche pas d’aimer
D’avoir la jeunesse d’esprit
Et de vouloir sourire encore
De voir au dehors
Par la fenêtre
Il aperçoit ses amis
Demain peut-être
Joueront ils au Rami
Par la fenêtre
Ell’ guette le facteur
Elle attend des lettres
Un courrier (du docteur)
Ni l’âge, ni le handicap
Ne sont des choix de vie
Ou des maux qui s’attrapent
Seuls le désir d’être heureux
Et d’un peu de compagnie
Oui, les rendent joyeux
Refrain
Par la fenêtre
Ils regardent les oiseaux
Par leur fenêtre
La vie traverse les carreaux
Par la fenêtre
Défilent les saisons
Comment admettre
Que le temps a raison
Et continue la danse
Des choses et des gens
Qui font leur existence
Face à la mer et au vent
Le monde est plus intense
Et nous garde vivants
Refrain.
Par la fenêtre…
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5. |
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MATELOTS DE LA VIE
Hey matelots
Matelots de la vie
Prenons le bateau
Ensemble pour soigner la vie
J’étais malade
Je me suis battu, je suis guéri
Allez, regarde
Tout ce qu’on peut faire ici
Tenir le cap
Hisser les voiles, chanter à bord
Faire des images
Et tant de choses encore
Nous allons te raconter le voyage
Et tu pourras diriger l’équipage
Hey matelots
Matelots de la vie
Prenons le bateau
Ensemble pour soigner la vie
Fini la chambre
Fini les soins, bonjour la mer
Et sur nos jambes
Là sur le pont, nous sommes tous frères
C’est l’aventure
Vers d’autres gens, d’autres embruns
D’autres cultures
Et d’autres fonds marins
Des énigmes pour le jeu de la vie
Sur la mer, l’environnement, l’écologie
Hey matelots
Matelots de la vie
Prenons le bateau
Ensemble pour soigner la vie
Y’a des méd’cins
Des infirmières, des aides-soignantes
Des chirurgiens
Toute une équipe gagnante
Chaque hôpital
Chaque famille se mobilise
Et chaque escale
Est une Terre promise
Nous allons te raconter le voyage
Et tu pourras diriger l’équipage
Hey matelots
Matelots de la vie
Prenons le bateau
Ensemble pour soigner la vie
Hey matelots
Matelots de la vie
Prenons le bateau
Ensemble pour soigner la vie.
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6. |
Suis-je un bon gars ?
03:51
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7. |
Ton frère pour toujours
03:27
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Ton frère pour toujours
T’avais mis ces mots
Sur un carton blanc
Là dans un cadeau
Pour fêter les ans
Tout ici
Me ramène à toi-oi
De nos facéties
A ton chemin de croix
Me donne-t-on le droit
De parler de toi
Le faire en chanson
Me rend plus léger
Refuser
Ces milliers de questions
Presque s’obliger
A ne plus penser
« Ton frère pour toujours »
Tes mots témoins des rires de notre enfance
Résonnent en moi là comme une évidence
Comme un terrible manque d’amour
Le temps a passé
Sur nos cœurs meurtris
Il a effacé
Les larmes et les cris
Mais savoir
Qu’aujourd’hui tu n’es plus
Fait de notre histoire
Ce livre inconnu
J’avais tant à faire
Encore avec toi
Des voyages en mer
Et des feux de joie
Que c’est dur
De ne plus te parler
L’âme de l’aventure
Là s’en est allée
Refrain x2
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8. |
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LA TERRE SOMATISE
Les mots de la Terre
Sont des maux qui tuent
Les chants de la Terre
Sont des champs perdus
Bonjour les tempêtes
Les arbres défunts
La mort de nos bêtes
Et ceux qui ont faim
Fuyez pollution
Et vous dioxine
Déforestation
Et folle farine
Reviennent la haie
L’arbre et son talus
La tendre herbe verte
L’eau claire, le ciel pur
La terre somatise
Quand devant sa glace
Elle voit La banquise
Perdre un peu la face
La Terre somatise
Voyant dans son lit
L’humain fanatique
Coucher sa folie
Les mots de la Terre
Sont des maux qui tuent
Les chants de la Terre
Sont des champs perdus
Qu’un vent de colère
Chasse les marées noires
Qu’un torrent d’injures
Nettoie les rivières
Et toi l’océan
Plus de vague à l’âme
Finira le temps
De sonner l’alarme
Ruisseaux et rivières
Coulez de beaux jours
La lutte est ouverte
Pour veiller sur vous
La terre somatise
Quand devant sa glace
Elle voit la banquise
Perdre un peu la face
La Terre somatise
Voyant dans son lit
L’ humain fanatique
Coucher sa jolie
Les mots de la Terre
Sont des maux qui tuent
Les chants de la Terre
Sont des champs perdus
Qu’un souffle d’amour
Balaye les rancœurs
Au hasard des jours
Où s’ouvre le cœur
La terre somatise…
Qu’un souffle d’amour
Balaye les rancœurs
Au hasard des jours
Où s’ouvre le cœur.
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9. |
La mer se retirait
03:18
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LA MER SE RETIRAIT
La mer se retirait
Elle fuyait au loin
Un visage, le tien
Je crois alors, pleurait
Et la nuit s'étirait
Et je n'osais plus rien
Dans cette aube de craie
La mer se retirait
Elle fuyait au loin
La silhouette d'un chien
Je crois alors, courait
Et le temps suspendu
Au fil du temps perdu
Le regard du destin
Dans ce monde marin
Il est presque certain
Quand touchant au matin
Les nuits blanches pâlissent
Que plus près de l'abysse
Les peurs se font entendre
Nous restions partagés
Quant au chemin à prendre
Pour changer
La mer se retirait
Elle fuyait au loin
Deux ombres en chagrin
Je crois alors, erraient
Et le temps chavirait
Un visage, le tien
Déjà s'en étonnait
Et nos ombres traînées
A nos pas accrochés
Et de vagues rochers
Qui les bouffaient du nez
Et ton cœur si fragile
Et mes mains inutiles
Et quelques blancs oiseaux
Et du sable, et de l'eau
La mer s'en revenait
Je la voyais au loin
Et le jour se fanait
Mais je ne sais plus bien
Et nous sommes rentrés
Tout fiévreux dans le soir
Poussé par les marées
De l’espoir
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10. |
Tant qu'il y aura
03:27
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|||
TANT QU’IL Y AURA
Tant qu’il y aura
Sur nos guitares
De quoi faire un mi
D’quoi faire un fa
Tant qu'’il y aura
Des nymphéas
Pour tous les peintres
Impressionnistes
Tant qu’il y aura
Deux ou trois arbres
Pour nous servir
D’Amazonie
Y’aura d’l’espoir
Y’aura d’la vie
Y’aura d’l’espoir
Y’aura d’la vie
Tant qu’il y aura
Une oasis
Pour le nomade
Qui a soif
Tant qu’il y aura
Quelques amis
Plein de bonne foi
Dans nos logis
Tant qu’il y aura
Dans nos regards
Le moindre éclat
De vos sourires
Y’aura d’l’espoir
Y’aura d’la vie
Y’aura d’l’espoir
Y’aura d’la vie
Tant qu’il y aura
Deux, trois pays
Pour jeter bas
L’hégémonie
Tant qu’il y aura
Deux marguerites
Pour nous faire croire
Au paradis
Tant qu’il y aura
Dans nos regards
Le moindre éclat
De vos sourires
Y’aura d’autres saisons
Y’aura du bleu à l’horizon
Y’aura moins de misère
Plus de lumière sur la Terre
Les rêves nous reviendront
Y’aura d’l’espoir
Y’aura d’la vie
Y’aura d’l’espoir
Y’aura d’la vie.
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11. |
Les terroirs
03:32
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Les terroirs
Des tonn’s d’acier
Dominent les ports maritimes
Des fleuves noirs
Charrient des autos par milliers
Des blocs d’asphalte
Grandissent sur d’anciennes ruines
Des terrains vagues
Se changent en cités dortoirs
Des bulldozers
Attaquent la forêt d’ém’raude
Des promoteurs
Assassinent des paysages
Des voyageurs
Passent des animaux en fraude
L’océan pleure
Sa faune, sa flore et ses plages
Moi, l’ange blanc venu du ciel
Je ne reconnais plus la terre
Je ne vois plus dessous mes ailes
Ce que jadis mes pieds foulèrent
Où sont passés les forêts vierges
Les marécages, les nénuphars
Les toits de chaume couverts de neige
Où sont passés tous nos terroirs ?
Des hologrammes
Détrônent des photos jaunies
Des jeux virtuels
S’immisc’nt dans des rêves d’enfants
Des cellophanes
Se couchent sur chaque produit
Même l’hirondelle
Se méfie d’un autre printemps
Des édifices
S’inventent de nouveaux prophètes
Trop d’artifices
Promèn’nt un manqu’ de vérité
Tant de pourquoi
Dans les vers de nos pauvres poètes
Plus rien ne va
Aux horloges de l’humanité.
|
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12. |
Le petit caillou
03:56
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LE PETIT CAILLOU …
C’est un petit caillou qui meurt
Sur le bord de mon existence
Il ressemble tel’ment à mon cœur
Que je le trimballe sans méfiance
Il semblait pourtant si léger
Quand je l’ai glissé dans ma poche
Pourtant c’est sûr il doit peser
Sur toute une vie qui s’effiloche
C’est un petit caillou tout bête
Que j’ai rapporté d’une plage
Lorsque s’animait l’océan
Comme une B.D. pour enfant sage
La vague l’avait déshabillé
De sable doux d’écume blanche
Il ressemblait à un galet
Quand je l’ai trouvé un dimanche
C’est un petit caillou bohême
Mais que je garde précieusement
Pour offrir à l’ami que j’aime
En toute discrétion cependant
Je lui offrirai pour refuge
Cette main qui a pris la mienne
Un jour où c’était le déluge
En mon âme ourlée de poèmes
C’est un petit caillou qui rit
L’espace d’un soleil d’été
Quelque part entre quatre murs gris
Où souvent je reste enchaînée
Alors je caresse cette pierre
Venue d’un océan de jade
Et je lui dicte des prières
Pour rendre ma vie moins maussade
C’est un petit caillou qui pleure
Comment faire pour sécher des larmes
Qu’on engrange quand on a peur
Surtout si l’on doit rendre les armes
Je veux la paix même fugace
Dans mon monde trop plein de chimères
Sinon qu’on ne retrouve pas trace
De mon passage sur cette terre
C’est un petit caillou trop triste
Pour qu’un poète en soit épris
Mais pour l’amour qui reste en piste
Je veux bien lui dédier ceci :
Modeste réplique d’un rocher
Sur lequel me suis étendue
Le jour où la mer agitée
A mis pour moi son corps à nu…
C’est un petit caillou pour toi…
C’est un petit caillou pour toi…
C’est un petit caillou pour toi…
C’est un petit caillou pour toi…
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13. |
Morbihan
03:30
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MORBIHAN
Morbihan,
Le parfum de la mer baigne tout un pays,
Dévoilant sa splendeur à nos yeux éblouis.
Morbihan,
Aujourd’hui se peut-il que ton histoire soit vraie
Que tu sois bel enfant de pleurs désespérés ?
Refrain)
Chassées
De la forêt de Brocéliande,
Les fées,
Agressées par les ajoncs des landes,
Se rassemblèrent prés de Séné
Où bien des larmes elles ont versé.
Ce flot, rougissant leurs paupières tendres,
Grossit et finit par s’étendre :
Parsemée d’îles à profusion
Du golfe, ce fut l’éclosion
Morbihan,
Des couronnes de fleurs, jetées en abondance,
Dérivèrent lentement avec grande élégance.
Morbihan,
S’en allant vers Arzon, dépassant Quiberon
Belle Ile, Arz, L’Ile aux Moines sont leurs plus beaux fleurons.
Au refrain
Morbihan,
Si la légende est fausse, loin des réalités
Par poètes bretons, qu’elle est fable inventée
Morbihan,
Il faut leur pardonner, car toujours poésie
Illumine ton golfe qui chante et resplendit.
Au refrain
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14. |
Là-bas
04:16
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|||
Là-bas
Loin déjà le continent
Qui n’est plus qu’un fin ruban
Ainsi s’en va l’équipage
Pressé de gagner le large
Le vent est-il de noroît
Pour souffler ce matin-là
L’oiseau des mers par son aile
Semble annoncer la tempête
Mais il faut aller là-bas
Servitude
0 servitude
Servitude
0 servitude
Il faut aller de l’avant
Du matin jusqu’au couchant
Qu’on soit chargé de missions
Ou bien chargé de poissons
Affronter parfois la brume
Et les risques d’amertume
Pour avoir soudain heurté
L’ami si souvent croisé
Ou côtoyé sous la lune
Inquiétude
0 inquiétude
Inquiétude
0 inquiétude
Au loin la terre d’Avalon
D’horizon en horizon
Comme l’appel de l’infini
Qui fait chavirer l’esprit
A quand le banc de sirènes
Escortant jusqu’à l’Eden
Loin des hordes agressives
Que sont les clans de récifs
Qui menacent la carène
Gratitude
O gratitude
Gratitude
O gratitude
Voici que revient le jour
Avec lui l’heure du retour
Et le vent qui porte loin
Porte les senteurs du foin
La mer aussi a changé
Elle ressemble aux champs de blé
Puisqu’on imagine la lande
Et le foyer qui attend
Et le foyer qui attend
Certitude
0 certitude
Certitude
0 certitude
Certitude
0 certitude.
|
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15. |
Bretagne
03:42
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|||
BRETAGNE
Au large de l’océan,
Où tant de vagues se brisent,
Je parle d’Ouessant
Où mes rêves s’éternisent
Et des îles du « Ponant »
Drapées de couleurs exquises.
Au bout de l’horizon
Je vois Belle-Île en mer,
La presqu’île de Crozon,
Et, dans la lumière,
Çà et là, des maisons
Aux formes singulières.
Terre de légendes
Où s’engouffre la mer,
Tu nous fais l’offrande
D’un peuple fort et fier
Qui a livré bataille
Contre vents et marées
Des côtes de Cornouailles
Aux Monts d’Arrée.
A la pointe du Raz,
Où semble finir la terre,
Tout me met en émoi
Ici, devant la colère
Des eaux qui font la loi
Sans jamais pouvoir se taire.
Sous un ciel chatoyant,
Les flots se déchirent,
Et, de Brest à Lorient,
Ce n’est qu’un empire
De rochers verdoyants
Que mes yeux admirent.
Terre de légendes
Où s’engouffre la mer,
Tu nous fais l’offrande
D’un peuple fort et fier
Qui a livré bataille
Contre vents et marées,
Des côtes de Cornouailles
Aux Monts d’Arrée.
Un peu prisonnière
Entre le ciel et l’eau,
La Bretagne toute entière
Arbore son drapeau,
Elle, si guerrière
Chaque fois qui le faut.
Pour toi, Armorique
D’aujourd’hui ou d’hier,
Les accents celtiques
Que tu nous as offerts
Sont toujours magiques
Au pays de la mer.
Terre de légendes
Où s’engouffre la mer,
Tu nous fais l’offrande
D’un peuple fort et fier
Qui a livré bataille
Contre vents et marées
Des côtes de Cornouailles
Aux Monts d’Arrée.
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Olivier Rech Vannes, France
J'ai l'âme celte et le cœur marin...
La Nature, l’écologie, la spiritualité et les valeurs humaines ont, avec la musique, les premières places dans ma vie.
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